La Garnache – La petite histoire peu banale du canon qui « défend » le château

Ce canon, qui trône sous les remparts depuis de nombreuses années, est bien visible aujourd’hui, depuis que le mur du parc est tombé pour mettre en valeur les vestiges du château féodal.

Mais s’il est « bien imité, » s’il pèse très lourd… c’est un faux. Les roues ne sont pas d’époque mais elles sont vraies, les parties métalliques aussi, seulement, en regardant de près, on s’aperçoit que le fût de cette pièce d’artillerie… est en bois !

Charette ou la Victoire des vaincus

Ce canon était un des éléments des décors de Charette ou la Victoire des vaincus, une comédie musicale dramatique de Jacques Raveleau-Duparc représentée en soirée du 9 au 11 août 2002 au manoir de Puy Rousseau à La Garnache !

Le canon sur la scène dressée au Puy Rousseau en été 2002 (photo © dlb)
(extrait de l’affiche du spectacle – avec Jacques Raveleau-Duparc dans le rôle de Charette de la Contrie, général des armées vendéennes)

Colette Mauvoisin avait officiellement lancé le projet en 2001 et était directrice et coordinatrice générale du spectacle. Un projet immense qui avait entraîné la création de l’association Terre de La Garnache, et demandé la participation d’environ deux cents bénévoles.

Entre cent cinquante et deux cents bénévoles sur scène et dans les coulisses (répétition au Puy Rousseau – photo © dlb)

Un canon du Puy du Fou

Mais d’où venait ce canon… ? Du Puy du Fou ! où deux bénévoles et l’assistante de Colette Mauvoisin étaient allés le chercher en camionnette, ramenant à l’occasion d’autres parties du décor !

Devant une croix venue également du Puy du Fou – durant une répétition, – au micro, Jacques Raveleau-Duparc (auteur, compositeur, metteur en scène, chanteur, comédien…) en gris, le ténor Jacques Lemaire ; au-dessus, la chanteuse Catherine Zimmer ; à droite, Fabien Ratier – parmi les professionnels, on trouvait également, Catherine Dune, Philippe Ermelier, Anthony Michineau… On doit aussi citer des noms bien connus dans notre région : Claude Mercier, Roger Morisseau… entre autres…

Distribution : Le chevalier de Charette : Jacques Raveleau-Duparc ; le général Travot : Philippe Ermelier ; le valet Lapierre : Jacques Lemaire ; le père Henri : Claude Mercier ; Turreau : Anthony Michineau ; Benjamin : Fabien Ratier ; le p’tit François : Jean-Philippe Blanchard ; le lieutenant Robert : Roger Morisseau ; l’officier Desmats : Frédéric Desmats ; le soldat Adrien : Jordan Garnier ; La Robrie : Guy Rossi ; le curé : Paul Quaireau ; D’Elbée : Claude Lumineau ; Marie-Adélaïde de La Rochefoucaud : Catherine Dune ; Marie-Anne Charette : Catherine Zimmer ; Madeleine : Françoise Quaireau ; Germaine : Annie Guerry ; la religieuse : Marie-Thérèse Cougnaud ; Olympe Vaz de Melo : Pauline Menuet ; Gabrielle Vaz de Melo : Mathie Chagneau ; Marguerite Vaz de Melo : Solène Chiraux ; Claire Vaz de Melo : Justine Courant ; veuzes : Bruno Pitard, Lucien Proux, Louis Robin, François Robin (et d’autres musiciens de l’Ecole de veuze)…

Parmi les comédiens amateurs, les connaisseurs reconnaîtrons beaucoup de membres de la troupe l’Eveil garnachois (aujourd’hui le Petit théâtre de La Garnache) dont le metteur en scène était alors Anthony Michineau.


© Les Nouvelles de Challans, 19 août 2024 – Didier LE BORNEC

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