La circulation est interdite aux particuliers sur le passage du Gois jusqu’à vendredi inclus. Des agents du Conseil départemental changent le mât d’une des neuf balises-refuges…
Les premières balises remontent à 1780 : il s’agissait alors de simples piquets qui ne résistèrent que quelques années aux intempéries et aux courants marins. Mais de nos jours, elles souffrent également des éléments…
Le « passage du Gois » ?
Pendant les travaux, néanmoins, peut-être est-il toujours possible d’aller se mouiller les pieds sur le Gois ? C’est un peu le sens de ce mot… que l’on découvre par exemple dans le Glossaire du parois maraîchin de Beauvoir-sur-mer de Jean-Claude Tué (Editions Book Envol.).
« Le Goï » (Goïe ou Goye) est donc la « route submersible qui relie Beauvoir-sur-Mer à l’île de Noirmoutier. » Et un « Goïze » est un « chemin, un endroit où il reste un peu d’eau mais où l’on peut cependant passer. » De là, « Goïzéye » qui est « marcher dans des endroits où l’eau rentre dans les chaussures. »
« Méfie te, ou l’é profond, te vas goïzéye ! »
Enfin, « Goïzou » est employé pour parler « d’une personne qui a les pieds trempés. »
« Ayour as tu passaïe ? T’és to goïzou ! »
© Les Nouvelles de Challans, 21 novembre 2022 – Didier LE BORNEC